La structuration puis la rationalisation des processus ont conduit à la généralisation de l’utilisation de systèmes informatiques trop rigides.
Si ces systèmes ont permis une maîtrise de la phase de pilotage, ils révèlent des effets pervers :
- Déstructuration de la communication entre Communautés d’usages. Ces systèmes ont favorisé l’apparition de canaux de convergences par des palliatifs nuisibles à l’efficacité.
- Distorsion des systèmes de gestion collaboratives, en contraignant par des silos peu agiles, à développer des solutions peu maîtrisées, pour répondre rapidement aux besoins opérationnels du quotidien. (fichier type excel, base de données, fichiers d’échange, etc…).
- Destruction de la capacité à innover, en cantonnant les salariés dans des rôles d’exécutants leur ôtant, de fait, leurs capacités d’initiatives.
- Ce cloisonnement freine l’entreprise dans sa capacité d’adaptation
Parce qu’une gestion optimale des flux d’informations est créatrice de valeur pour l’entreprise, ne faut il pas repenser la collaboration ?